Jour de niège

Paresse incroyable pour sortir. Mauvais humeur. Ennui. Café soluble au lait. Bicuits. Cigarettes. Trop froid. Ma chambre, ma chambre, ma chambre...
La matin pour quelque sorte d'étude. J'ai pas de TV. Quelques mies sont en dehors de Paris.
De toute façon j'ai pas envie de voir personne. Mauvais humeur. Irritable. Fatiguée de faire rien.
Vers 17h j'ai fait un petit effort et j'ai commencé à lire. Je me plonge dans les pages du livre que je suis en train de lire maintenant: la Biographie de Camus écrite pat Olivier Todd. Je dois reconnaître que, au début, c'etait beaucoup plus étrange la façon dont il écrit, mais maintenant je suis habituée.
Ça a été mon salut. J'ai lu pendant quelques heures et je me suis rencontrée avec mon côté plus écrivain et peut être philosophique. Je suis heureuse, avec ce bonheur qui comprend celui qui a bien lu à cause de la solitude.
J'adore Camus. Le dernier des ses textes que j'ai lu a été La chute. Et c'était fantastique. Il ne dit que vérités.
Alors il a réveillé ma créativité et j'ai commencé à écrire un texte que j'avais promis à une magazine indépendante.
J'ai fini presque à minuit. Après j'ai envoyé quelques e-mail que j'avais repoussé et après de manger un peu de camembert et les éternelles frites, je suis en train de faire ce post.
Il me manque beaucoup à lire de la biographie, mais maintenant j'aime plus Camus puisqu'il était pouvre, malade (tuberculose) et il s'est marié avec 20 ans avec une femme dpendante à la morphine. Ça a l'air d'être dur. C'est pour ça qu'il cherche le bonheur dans la douleur aussi puisque seulement s'il souffre il vit.Aussi dans la nature:combinaison de mer et soleil qu'on peut sentir aussi sur notre peau en lisant L'été.

Hoy fue un día de mal humor. Estaba aburrida, irritable, poco sociable. Sabía que tenía que salir, pero la nieve me lo impedía en mi cabeza. Por la mañana hice como que estudiaba algo. Después perdí soberanamente el tiempo y al fin, con mi humor de perros y mi ánimo por los suelos, me puse a leer. Estoy leyendo la biografía de Albert Camus escrita por Olivier Todd. En relidad el estilo no me encanta, auqnue ya no me resulta tan extraño como al principio, pero la vida de Camus es fascinante. Creo que es uno de esos personajes que me ciegan. Era pobre, estudió con becas y trabajando, era tuberculoso y se casó a los 20 años con una joven adicta a la morfina. Su filosofía es muy netzscheana: reniega de morales y de dioses y aboga por el valor de la vida. Se trata de experimentar y no de analizar. Concretamente encuentra la realización de la vida en el dolor y el placer en la experimentación del sol y del mar argelinos. Tú mismo puedes sentirlos al leer el texto de El verano. He leído también El extranjero y La caída, maravillosa destrucción del orgulloso.
Después de leer durante unas horas mi espíritu estaba lleno, tenía ganas de leer más y escribir, de volver a la filosofía que he tenido en París un poco olvidada. Así, con ganas, he escrito un texto que había prometido a una publicación independiente. Cuando he terminado eran casi las doce de la noche. Después he picado un poco de queso y, con otro café me he sentado junto al radiador a escribir esto. Aunque cansada, estoy contenta. Puede que incluso vea una película, aunque puedo irme a la cama pensando que, por fin, he llenado uno de mis días.